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Réalité et niveau de conscience


Comme l’explique Dieu à Neale Walsh dans les « conversations avec Dieu », nos croyances déterminent notre réalité. J'ajouterais que ces croyances sont elles-mêmes fonction de notre niveau de conscience. Ainsi notre niveau de conscience détermine-t-il notre réalité.

L'univers , en tant que création, est mental. Il est la manifestation du mental divin. Son fonctionnement est comparable à celui des ordinateurs que l'humanité a créé. Il est possible d'importer, d'exporter des données dans ce qui constitue notre vérité. On pourrait comparer cela à l'existence d'un dossier « ma réalité », dans lequel nous pouvons copier, couper, coller, des données à notre guise.

Ainsi, tout ce qui est présent dans ce dossier existe pour nous, mais pas forcément pour les autres, à moins qu’ils croient aussi aux mêmes choses. C'est notamment le cas pour tous les dogmes (religieux, idéologiques...) qui tentent ou ont tenté d’imposer leur réalité, souvent par la violence, en négligeant ce principe essentiel.

Comme cela a déjà été expliqué à Neale Walsh, tout le monde a raison, et personne n'a tort. Chacun a sa réalité, sa vérité et elle est vraie POUR LUI, et éventuellement pour ceux qui la partagent. De même, personne ne fait jamais rien de mal selon sa vision du monde et sa réalité .

C'est pour cela qu'il est inutile de chercher à imposer une vérité à quelqu'un, car sa vérité, c'est le contenu de son dossier « ma réalité ». Tant que l'humanité n'aura pas intégré ce concept, le mieux vivre ensemble ne sera pas possible sur la planète.

Pour autant, cela ne signifie pas que les choses auxquelles on ne croit pas n'existent pas dans une réalité plus complète et absolue. Le fait de croire en quelque-chose nous rend simplement conscient de son existence, et l'inverse est également vrai. C'est comme enter dans une pièce si richement décorée et remplie de choses qu'on ne peut pas tout voir en même temps. A un moment, on va poser son regard sur un objet, qui est là depuis le début, mais que l'on avait pourtant jamais remarqué. On nous aura peut être même dit qu'il existait, mais on ne le croira pas tant qu'on ne l'aura pas perçu soi-même. Ainsi, tant que nous ne l'avons pas vu et expérimenté, il n’existe pas pour nous. Cette prise de conscience constitue une porte ouverte pour plus de tolérance.

On peut aller encore plus loin, si l'on considère un même phénomène, perçu par des personnes évoluant dans une réalité différente : ce phénomène pourra ainsi être qualifié de simple mal de dos, de somatisation psychologique, de parasitage subtil (entités), etc … peu importe la désignation, le phénomène EST, mais il est perçu par chacun selon la réalité dans laquelle il évolue. Et, la thérapie qui saura véritablement le soigner (symptômes, causes, causes profondes, sur tous les plans), sera celle qui sera sur un niveau de conscience plus global .

Plus on travaille sur soi, plus on devient conscient de cela. Au fur et à mesure de notre évolution, que ce soit dans nos incarnations successives ou au cours d'une incarnation en particulier, notre niveau de conscience et de compréhension s’accroît et nous abordons la réalité avec plus de recul, mais aussi une sensibilité accrue. Plus que jamais , les opposés se rejoignent pour nous permettre d'expérimenter la dualité dans toute sa splendeur.

Ainsi, nous expérimentons différents niveaux de conscience au cours de l'incarnation humaine et il est possible d’atteindre 6 paliers différents :

  • le premier est le niveau de conscience de base. Les personnes sont tournées sur elles-mêmes, le matérialisme, la violence, la religion en tant que « brebis du troupeau », voire le fanatisme religieux ou sectaire. Elles n'ont aucun intérêt pour ce qui est spirituel. Elles sont principalement branchées sur leurs instincts et déterminées par « leurs programmes de base ». Il ne faut pas voir ici de jugement. Il s'agit simplement d'un état de départ qui est nécessaire dans l'expérience humaine . C'est la première brique de l'évolution sur laquelle se poseront toutes les autres.

  • Le second palier marque une première ouverture d'esprit et un intérêt pour la spiritualité et ce qui en découle : mondes subtils, chamanisme, énergie, méditation, remise en question des programmes de base.... C'est la transition entre un état d'ignorance et la prise de conscience de l'existence de la totalité des possibles.

  • Le troisième palier ne peut être atteint que lorsqu’on se libère de sa réalité. A ce stade, on se retrouve dans un champ de conscience où tout ce en quoi l'on croyait fermement s'effondre. On se rend compte que tout ce qu'on tenait pour vrai n'est finalement qu'une réalité relative, et qui n'existe pas de manière absolue dans ce niveau de conscience. On est ainsi immergé dans une réalité plus proche de celle que le divin a créé. On devient alors capable de saisir ce qui relève de la création humaine et ce qui relève de la création divine.

  • Le quatrième palier est accessible lorsqu’un travail suffisamment profond permet de se connecter avec la force d'action divine. Les alchimistes en parlent comme du Feu Secret, la Bible l’appelle Saint Esprit , les hindouistes la nomment Shakti cosmique, et Sri Aurobindo la nomme Supramental. Cette force intelligente va broyer progressivement tous les résidus de l'ego et amorcer un nouveau travail de transformation et de mutation de l'être pour l'amener à l'éveil véritable .

  • Le cinquième niveau de conscience est atteint par le véritable éveil et la traversée du voile d'Isis. Ce voile qui sépare les deux mondes est appelé « la trame » par « la Mère », Mirra Alfassa, qui reprit le flambeau de Aurobindo après sa mort. A ce niveau ,le corps supramental apparaît et libère de nouvelles potentialités. Les siddhis sont activés. Ils procurent une hyper sensitivité et un calme absolu malgré le chaos créé par les humains. Ils éveillent en soi le devoir de nourrir la Conscience ! Mais contrairement aux croyances communes, ce n'est pas l'étape finale du processus initiatique. Il y en a encore beaucoup d'autres, car l'évolution est sans fin.

  • Le sixième palier est pour le moment le dernier accessible à l’humain. C'est le stade de la mort consciente. C'est ce que Aurobindo a expérimenté lors de son décès. Il a vécu chaque instant de son départ en conscience. Chaque cellule délivrée de son carcan individuel peut alors se mettre à résonner consciemment avec le vide absolu, et nourrir la conscience collective de son expérience.

L'état de conscience de l'être individuel n'est cependant que le moyen par lequel l'Esprit, que certains appellent l'âme, fait une expérience qu'il a choisie en amont de l'incarnation. Ainsi, même un être apparemment peu avancé fait partie d'un tout plus grand destiné à nourrir son esprit de cette expérience. Il ne faut pas croire que les êtres qui expérimentent des niveaux spirituels élevés sont plus avancés que les autres. Leur Esprit est seulement arrivé à une étape de son évolution où il est prêt à vivre ces moments, et à en faire profiter ses contemporains.

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